Elisabeth Verry a commencé la conférence par un historique de la collecte, ainsi que les origines du mot. Ensuite, Françoise Banat-Berger a expliqué la naissance de l’administration électronique, avec la mise en place des nouvelles technologies au sein de l’état depuis 1997, puis les différentes missions : de la MTIC à la SGMAP en passant par la mission ETALAB sur les ouvertures des données publiques. On est passé de facto de l’administration électronique à l’archivage électronique. Actuellement le grand projet de dématérialisation de l’État est mené par la DISIC (comme ETALAB, elle fait partie de la SGMAP), cette dernière a mis en ligne un certain nombre de référentiels pour l’administration électronique. Il faut rappeler que la loi du 13 mars 2000 établi l’équivalence entre le papier et le support numérique (selon certains critères), cela donne lieu à la création du MICEN, le Minutier Central Electronique des Notaires, en 2009. Aujourd’hui il contient près de 30 000 actes. Cependant pour l’ensemble de l’administration, on note quelques institutions opérationnelles (Bercy, quelques Conseils Généraux) mais globalement le reste est en retard.
La troisième intervention a été menée par Jean-Marc Rietsch qui a axé son discours sur la gouvernance de l’information comme un levier pour le développement de la dématique. Il a expliqué l’émergence du mot dématique qui vient de la contraction des mots dématérialisation et informatique. Sa création vient pour pallier l’effet néfaste du terme dématérialisation qui est souvent associé à la destruction. Il a également parlé de l’organisation FedIsa dont il est le président, de la création de cette dernière en 2005 et de ses objectifs dans le domaine du conseil et de la gouvernance.
Enfin, Michel Cotin a conclu les interventions en expliquant que les utilisateurs interviennent de plus en plus dans la gestion des données et que cela peu signifier la fin de la toute puissance des archivistes.