Colloque : Quand l’archivage….

Enfin« Quand l’archivage devient electronique … ». Journée de colloque instructive, on a bien perçu les nouvelles problématiques qui se posent aux archivistes. Je me permets de résumer rapidement les points qui m’ont interpellés.

1ere intervention du colloque

La première intervention a été celle des archivistes de la Poste sur leurs façons de gérer les archives electroniques. Ils se positionnent assez clairement dans leur vision de l’archivage electronique : les SAE deviennent des modules intégrés directement au SI métier. Au départ ce n’était apparemment pas le cas, le SAE avait été pensé pour les archives electroniques ; mais les besoins métiers étant compatibles avec ceux des archivistes, cela a donné naissance à un logiciel à part entière. Ce qui amène en fait à un SAE par métier et non pas à un SAE général pour l’ensemble des structures métiers. Actuellement la Poste tourne avec 3 SAE.

2e intervention du colloque

La seconde intervention était animée par des archivistes de l’administration publique (Ministère des Finances, des Affaires sociales, de la Défense). On note que l’un des problèmes récurrents, souligné par les différents intervenants, est la notion de producteur. En effet, ce dernier tend à être mouvant dans le cas des archives electroniques.

Le second point important de la journée est la remise en cause (constante ?) de la théorie des trois âges. Enfin, pour résumer ce point je me contenterai de reprendre la synthèse de T. Van de Walle (qui a conclu le colloque en compagnie de M. Laperdrix). La théorie des trois âges est-elle dépassée ? à la fois Oui et non. Oui, si les étapes de la vie des documents sont découpées (on peut préparer l’archivage définitif dès la production du document). Oui, en ce qui concerne la gestion des droits. Non, si l’on considère que l’on peut automatiser les étapes.

Un troisième point qui semble faire l’unanimité des participants est la baisse de qualité de la production documentaire, et notamment le manque de valeur probante (par exemple la multiplication des échanges par mails). On notera également le besoin de formation pour les archivistes notamment dans les cas où ils deviennent des chefs de projets. Il faut que les archivistes aient de nouvelles compétences : gestion de projet, gestion de la qualité, aide à la décision, coût de l’archivage et du non-archivage. Enfin, nous ne nous appelons plus « archiviste » mais « gestionnaire d’information » (Est-ce vraiment un mal ?). En conclusion, en résumé de la première journée, je vous invite à faire un tour sur le blog de Frédéric Bergier.

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