Être archiviste et formateur : une nouvelle mission et une nouvelle façon de communiquer sur notre métier ?
Chloé Moser, Archives départementales des Hauts-de-Seine, a expliqué comment mener une formation sur la sensibilisation des archives auprès des services versants. Elle a commencé son intervention en ajoutant un nouveau « C » au 4 missions habituelles des archivistes : collecter, classer, conserver et communiquer, auxquels elle ajoute conseiller. Depuis 2009, 95 archivistes se sont formés, au sein de l’AAF, au métier de formateur. L’édition de guides : Les archives c’est simple montre le besoin de communiquer pour faire reconnaitre le métier. La sensibilisation des services versants passe par la mise en place de flyers explicatifs : Mes archives et moi. Ce flyer s’est vendu à près de 42 000 exemplaires. La formation des formateurs s’effectue à partir de simulation et d’études de cas. Le but est de trouver de nouvelles idées afin de captiver le public comme par exemple des phrases d’accroche telles que « sans archives tout part à la dérive » ou « archives, à nous de vous faire préférer le tri » etc. La formation permet à la fois de réactualiser le statut de l’apprenant et de trouver des moyens de l’intéresser. En conséquence, utiliser d’autres méthodes que des cours magistraux de trois heures sur la théorie des trois âges, et plutôt opter pour des exercices de brainstorming. Le formateur doit également se focaliser sur les quelques notions fondamentales et éviter de se disperser sur des points de détail : le but étant qu’un concept clef puisse être maitrisé par l’apprenant à la fin de la formation. En bref, mettre en place une formation vivante reposant sur des animations diverses afin d’intéresser l’auditoire.