Je suis actuellement en train de faire du tri dans mes affaires de fac. J’y retrouve bon nombre de dissertations : au lieu de les enterrer voici quelques extraits qui aideront peut-être les étudiants avec les mêmes sujets. Elles n’ont pas fait l’objet de modifications ni de corrections depuis que les profs me les ont rendues. Bonne lecture.
« Il y a une chose qui fascine le public. Quand on dit : « la police », il y a une chose qui fait peur au public, qui fait peur aux citoyens et, au contraire, qui fait plaisir au public dans le cinéma. C’est que tout un coup un homme – quel qu’il soit – un homme normal comme vous et moi – se dit le public – sort une carte et il fait ce qu’il veut. Le pouvoir ! Et ça, ça fascine ! » Jacques Deray 1
Cette citation de Jacques Deray, réalisateur de nombreux films mettant en scène la Police 2 illustre une partie de la représentation que recherche le public et oriente aussi le rôle de l’acteur – policier. Suite à la Seconde Guerre Mondiale, l’état français est en déficit. Pour la reconstruction le gouvernement est obligé de faire appel à des fonds étrangers. Les Etats-Unis proposent une aide financière à la France en échange d’une circulation du modèle de consommation américain. Le cinéma français est un des domaines les plus touchés, il peine à se relever. Les américains inondent le marché du film français avec des productions tournées au début des années 1940. De son coté le cinéma français, manquant de ressources, sort peu de films par année et est soumis à une censure relativement stricte. L’image de la Police et de la Genda